Les chevaux de l’écume
Des milliers de chevaux galopent joyeusement
Alignés sans répit dans le bouillonnement
Des crinières d’écume blanche.
Verte et grise la vague croule
Le jour se lève, pas de foule.
L’immensité roule ses plis
La vague se défoule et remplit
L’amplitude liquide
Du moment translucide.
Poussant les serpents sinueux de sable
Qui criblent mes jambes de baisers vaporeux,
Le vent siffle sur la plage, son dos ses tables.
Ma poitrine s’enfle et je me sens heureux.
Un chien moucheté me suit
Pouilleux mais fidèle.
Prieur de l’Océan
Je ne suis plus rebelle