LA FEE CACHEE
Combien, qui pensaient êtres nés pour quelque chose
Mais, trempés par l’orage des banalités,
Ont trahi leur sillage dans une bruine morose,
Gaspillant le voyage et leur vitalité.
Dans l’espace entre le désir et ce qui nous est dû,
Prisonniers inconnus d’un filet invisible,
Une chimère qu’on saisit et la plupart perdues,
Il n’est que le sérieux qui est vraiment risible.
Nous attendions une fée pour nous ouvrir les yeux
Elle est cachée en nous pour découvrir les cieux.